RDNP: 30 Déja! Debout Haïti
RDNP : 30 DEJA ! debout HAITI !
Mes chers compatriotes,
L’heure de la mission a sonné. Nous devons nous réveiller de notre léthargie pour sonner la trompète du rassemblement général. Ce rassemblement doit faire appel à toutes les forces vives du pays, à tous les déçus de l’Espoir et de Lavalas, à tous citoyens qui ne souhaitent pas qu’on continue à être la risée de l’Humanité ;
alors que nous sommes incontestablement l’un des piliers, à tous ceux qui ne souhaitent pas voir la décapitation de nos compatriotes en terre étrangère comme un simple fait divers, à tous ceux qui souffrent à l’étranger et qui souhaitent revenir chez eux pour apporter leurs contributions au redressement du pays et à tous nos frères qui sont tenaillés par la faim et à qui on dit « NOU PA CAPAB FAIT SANG SORTI NAN ROCH » ou encore « SI NOU TAP CHERCHER OU CANDIDA POU CHANGER NOU LA VI, CE PA POU MOIN NOU TE DOUE VOTE ». Ils ont raison ; mais c’est à nous maintenant de remettre le pendule à l’heure.
Tout le monde peut se tromper, mais la véritable force d’un homme c’est être capable de reconnaître ses erreurs et d’apporter les rectifications nécessaires.
En ce jour solennel, nous réitérons avec beaucoup de vigueur et de force :
Aujourd’hui, comme hier, l’essentiel demeure ce que nous voulons, nous pour Haïti, et ce dont nous sommes capables, nous, pour le réaliser, en rassemblant , en organisant, en coordonnant toutes nos ressources humaines et matérielles à cette fin, sans hésiter à associer , la générosité de la clémence politique à la souveraineté de la justice nécessaire, en tenant compte des mérites acquis sur les chemins de la liberté. Nous le répétons volontiers, il faut faire le plein des partisans du changement structurel du système social haïtien, face à la ténacité coriace et rusée des forces du statu quo.
C’est pourquoi nous lançons un appel aux forces vives de la nation, c’est-à-dire aux huit piliers locaux possibles du renouveau démocratique, national et progressiste :
Aux paysans haïtiens , pour qu’ils se mettent debout pour défendre notre environnement dégradé par des spéculations de toutes sortes. Pour qu’ils puissent avoir accès à l’éducation, à la science et à la culture. Madan Mirlande ap tan nous tout nan KAY PEP LA pou nou mété Haiti debout !
A la jeunesse haïtienne, pour qu’elle retrouve sa fougue audacieuse et sa témérité indomptable à l’appel de la liberté. Il faut que cette jeunesse qui ne demande qu’à être compris et à comprendre retrouve le chemin de l’école et de l’instruction pour devenir un citoyen modèle. Que tous les jeunes de nos cités se mettent debout derrière « Manman Mirlande ».
Aux travailleurs, pour qu’ils redressent la tête et se mobilisent, en rangs serrés, pour la cause de la justice sociale. Que toutes les centrales syndicales apportent leur soutien au grand changement nécessaire qui se prépare. Que leur choix obéisse à un seul leitmotiv : CHANGER LA VIE DE LEURS TRAVAILLEURS. Qu’ils appellent à soutenir la candidature de Madame Mirlande Manigat.
Aux femmes de notre pays, pour quelles galvanisent l’élan collectif à l’appel de la solidarité nationale. Tout manman cé manman, tout pitit cé pitit. Aujourd’hui, toutes les femmes en vraie Marie –Jeanne doivent se mobiliser pour permettre à Madame Mirlande Manigat de remporter la victoire finale.
Aux intellectuels, techniciens et professionnels pour qu’ils retrouvent le goût et le chemin des grandes luttes nationalistes au service de la patrie. Que nos intellectuels se mobilisent dans la lutte contre l’analphabétisme en devenant de véritables porteurs de lumière à notre classe moyenne et à la masse. Madame Mirlande Manigat sera leur partenaire dans cette démarche. Si l’intellect est bien orienté vers sa source divine, la lumière jaillira ; mais dans le cas contraire, il devient le destructeur du mental.
Que nos camarades rdnpistes gardent, comme leur leader Madame Mirlande, une certaine humilité. Je veux dire par là que nous devons éviter de faire preuve d’une certaine suffisance et de s’ériger en donneur de leçons face aux autres qui souhaitent nous rejoindre.
Aux églises, pour lancer les communautés de fidèles dans une nouvelle croisade pour la fraternité démocratique et la dignité de la personne.
Aux vodouisants pour que leur religion soit véritablement reconnu dans tout leur potentiel positif.
Aux membres restés sains des Forces de Police pour qu’ils assument leur fonction de Protéger et servir la population.
Aux unités des anciennes Forces Armées pour que leur institution puisse revenir au rôle de gardienne d’une Constitution qui garantirait les droits humains et les libertés fondamentales, à l’intérieur de la nouvelle Force de biens publics.
Enfin, aux éléments patriotes et capables de progressisme au sein de la bourgeoisie, et je ne doute pas aujourd’hui qu’ils soient nombreux,
particulièrement parmi les entrepreneurs d’esprit moderniste, pour qu’ils rallient, eux aussi, la cause d’une justice distributive et d’un épanouissement individuel pour tous, en fin de compte, indissociables d’un sain développement des affaires du pays.
Dans cette conjoncture d’échéance et de déchéance, à l’heure d’arrivée du point critique à partir duquel demain sera trop tard, le RDNP convoque toutes ces forces vives de la nation, ces huit piliers du renouveau haïtien, à l’union qui fait la force, ensemble, ensemble, ensemble jusqu’à la victoire finale avec Madame Mirlande Manigat.
Mes compagnons de lutte, la victoire en 2010 passera obligatoirement par un rassemblement général. Tous ceux qui n’ont pas du sang sur la main sont et seront la bienvenue. Nous n’écarterons personne ; nous avons besoin de toutes les compétences pour reconstruire Haïti et remettre le pays debout.
Le moment est venu pour tous les fils du pays de prendre conscience que nous vivons sur une petite bande de terre de 28000 km2 confrontée à toutes sortes de désastres écologiques. La seule façon d’assurer nos survies est de nous aimer les uns, les autres et faire preuve de solidarité dans la gestion de ce patrimoine que nous ont légué nos ancêtres.
Il y a une vérité biblique qui ne souffre d’aucun commentaire : « on reconnaît l’arbre à ses fruits ; si ses fruits sont bons forcément l’arbre est bon. » Mais malheureusement, les fruits de l’arbre de l’Espoir et de Lavalas ne sont pas bons pour le pays.
Nous devons nous mettre au travail dès maintenant, battre la campagne pour mobiliser toutes les énergies des 142 communes et des 760 sections communales.
ENSEMBLE, ENSEMBLE, ENSEMBLE JUSQU'A LA VICTOIRE FINALE
Branche de RDNP Guyane
Cayenne, mardi 26 mai 2009