A) L’Agriculture et le Développement Rural
- Affichages : 8756
Et d’abord un problème de géographie physique qui tient en deux obstacles majeurs. Du point de vue de la topographie, notre pays est doté d’un relief aux 4/5 montagneux avec des pentes supérieures à 20% (mornes et cols raides, pentes abruptes) sur 63% du territoire (soit 1.260.000 carreaux). Du point de vue de la climatologie, notre pays est doté d’un régime pluvial inégal et irrégulier, alternant sécheresse, précipitations torrentielles et cyclones. Ensuite un problème agraire exprimé en deux contraintes : L’insécurité de la tenure de la terre rurale (statut de la propriété) et l’effritement critique des lopins de terre des paysans du fait du régime successoral (prédominance de la micro-propriété). En outre un problème d’évolution des ressources naturelles défini en quatre dégradations : La diminution de nos ressources en sols (l’érosion détruit chaque année l’équivalent de 8.000 carreaux de terre), la diminution de nos ressources en bois (nous utilisons environ 6 millions de mètres cubes de bois l’an et nos forets ne croissent actuellement qu’au rythme de 2 millions de mètres cubes l’an), la diminution de nos ressources en eau (rareté de l’eau : Il y a 20 ans, un gallon d’eau ordinaire coûtait 1 centime, actuellement un camion-citerne coûte environ 30 a 40 dollars) et une sensible dégradation de la faune marine et terrestre. De plus, un problème technique exprimé en termes d’inadéquation des facilités de stockage (responsable de la perte de 25% de la production totale) et de commercialisation (insuffisance des pistes agricoles, de moyens de transport et de communication, effet dissuasif aussi bien de la fluctuation et de la baisse des prix que du régime fiscal, notamment en matière d’explication), et aussi en termes de faiblesse de l’encadrement des paysans par les instances techniques agricoles, et de faiblesse de facilités de crédit accessible au producteur. A cela s’ajoute un problème institutionnel venant de la multiplicité des instances d’intervention dans la production rurale ; le MARNDR, le Ministère des Finances, le Ministère de l’Education National, le Commissariat ; des institutions de crédit agricole comme la BCA et la BNDAI ; des organisations régionales semi-autonomes comme l’ODVA et une pléthore d’ONG (plus de 100) !
Tout ceci culmine en un problème de production exprimé par une baisse quantitative de la production agricole (1 à 4, le rapport est estimé actuellement à 1 producteur pour 2 utilisateurs en moins de 30 ans) et un déficit alimentaire (les importations alimentaires de 1983 à 1985 représentent 36% de la valeur globale des importations), une baise qualitative de la production tant animale que végétale (due en partie à un processus de dégénérescence génétique des souches initiales), une baisse du volume des denrées d’exportation (exemple frappant : La courbe du café sur les 10 dernières années, et le cas du vétiver dont l’exportation de l’huile aux Etats-Unis est passée de 73% du marché américain en 1978 à 40% en 1982), une baise de production des fruits de mer, sans oublier la question brûlante du repeuplement porcin.
Il en est résulté un problème social qui se traduit par la pression démographique qui réduit chaque année l’espace productif rural, la faiblesse des structures éducationnelles accessibles aux paysans, la faiblesse des encadrements sanitaires, l’insuffisance et l’inconfort des logements ruraux, l’augmentation du coût de la vie avec l’aggravation de la misère rurale et enfin last but not least, l’exode rural et ses multiples sous-problèmes.
Face à cette situation alarmante et vu l’importance de l’agriculture, responsable encore du tiers du Produit Intérieur Brut (contre la moitié en 1950), de 50% de nos exportations et de 70% des emplois, le RDNP, sans faire de l’agriculture le seul moteur du développement économique, reconnaît une priorité stratégique à la croissance agricole, et préconise une véritable politique du développement rural dont seules les grandes lignes peuvent être évoquées ici.
S’agissant du problème de géographie physique, le RDNP, dans le cadre de l’application de son principe « à espace différencié, une stratégie différentielle », entend favoriser la tendance qui consiste à consacrer par priorité les zones de plaines, de plateaux et de faible pente aux cultures vivrières et agro-industrielles. Ce sont ces zones qui seront avant tout chargées d’assurer la nourriture de base des Haïtiens vers l’autosuffisance alimentaire qui est l’objectif. Les zones de montagnes (coteaux et mornes) pourront être dédiées de préférence aux denrées d’exportation (café, cacao etc.) et aux arbres fruitiers, ces cultures permettant d’associer les travaux de conservation des sols et notamment l’érection annuelle de 100.000 mètres de structures anti-érosives. Quant à la moindre dépendance des conditions climatiques pour l’agriculture haïtienne, elle sera assurée surtout par l’IRRIGATION. Il a été calculé que sur 180.000 ha de terres irrigables, seulement 90.000 le sont actuellement. Effectivement, la demande prioritaire la plus constante de la paysannerie sur tout le territoire, c’est l’irrigation. La terre est la, l’eau passe à coté : Il faut amener l’eau à la terre. Il est attendu du gouvernement haïtien d’être partout le Manuel de Gouverneurs de la rosée, celui qui fait arriver l’eau d’irrigation pour la culture. Beaucoup d’experts insistent d’ailleurs sur la nécessité de réhabiliter les anciens réseaux d’irrigation, y compris ceux remontant à l’époque coloniale, dans certaines régions du pays, plutôt que -ou avant de- construire de nouveaux. Il va de soi, dans ceci, qu’il faut tenir compte au départ que la grande majorité de toutes les cultures vivrières est produite par de petits agriculteurs en montagne, que ceux-ci ont acquis un savoir et un savoir-faire d’une étonnante ingéniosité, et qu’il ‘agit de tirer profit de cet acquis d’expérience dans la continuation de la contribution de ce secteur a l’indépendance de la nation en production alimentaire.
S’agissant du problème agraire, le principe de la stratégie différentielle sera plus que jamais le plus approprié, car la réforme agraire ne saurait être définie, de manière doctrinaire, en termes de distribution des terres uniformément à travers tout le pays, à cause de la diversité régionale de la structure agraire. Le fait majoritaire de la petite propriété et même de la micro-propriété impose plutôt un remembrement qui, pour ne pas déposséder le petit paysan parcellaire, doit être fictif au niveau de la propriété et réel au niveau de la production. C’est donc la COOPERATIVE qui sera ici la meilleure réponse. Toutefois, l à ou l’état, grand propriétaire foncier, à des terres cultivables disponibles, il faut favoriser l’accès à la propriété aux cultivateurs pauvres par une distribution de terres. Mais généralement l’état aura surtout à augmenter le loyer de ses terres, ridiculement bas, au niveau des conditions du marché, et à imposer les grands producteurs selon les grilles d’un impôt progressif sur le revenu adapté à l’économie agricole. Enfin, on peut penser à un morcellement des grandes propriétés pour un « partage de terres » classique, la ou un régime latifundiaire (minoritaire) laisserait les grandes propriétés incultes. Il a été calculé qu’il y a en Haïti, un millier d’exploitations de 100 à 300 ha et quelques « plantations » dépassant 1.000 ha. L’expérience des pays de la Caraïbe révèle comment le problème de la réforme agraire a été abordé par nos voisins insulaires. A Puerto Rico, la « Land Authority » réclamait la vente a l’état, contre indemnisation, des propriétés de plus de 200 ha. En Martinique et en Guadeloupe, les propriétés d’étendue supérieure à 100 ha pouvaient être redistribuées en lots de 1,5 à 5 ha. En Jamaïque, sur les propriétés supérieures à 100 ha, la partie non utilisée était rachetée par l’état pour être relouée ou vendue en fermes de 7 a 15 ha. Le principe partout est donc un partage de l’excédent au-dessus d’un maximum, contre indemnisation. Les confiscations pures et simples, sans indemnisations, ne sont donc par la norme dans ces politiques réformistes. En ce qui a trait à l’insécurité ou à la précarité des tenures, le RDNP organisera un service d’assistance juridique gratuite pour la préparation d’actes de propriété incontestables, pour normaliser le statut de fermage etc. La « Maison du Peuple » peut abriter un tel service et, en même temps, servir de relais opérationnel pour l’établissement d’un cadastre national.
S’agissant du problème des ressources naturelles classiques, le RDNP s’engagera résolument dans une politique de réhabilitation et de reconstruction des sols appauvris, notamment à leur récupération édaphique (physico-chimique), de mise en place de structures de captage et de rétention des eaux de pluies, de captage des sources et de tous les points d’eau pour l’usage domestique et pour l’irrigation, de protection des 30 bassins versants du pays, de mise en place annuelle de 50.000.000 de plantes diverses, fruitières et forestières, pour remédier au fait que 40.000.000 d’arbres sont coupés chaque année contre 20.000.000 qui repoussent et 5 millions de plantés, laissant un déficit annuel qui s’accumule au rythme de 15 millions l’an ; Et enfin de repeuplement de nos réserves forestières en animaux de chasse. En un mot, la politique du RDNP s’occupera activement de la restauration de nos ressources nationales en Eaux-Sols-Forêts-Faune et à cette fin, organisera une campagne de mobilisation massive pour exprimer et concrétiser la ferme volonté nationale dans ce domaine.
A l’intérieur du problème des ressources naturelles se situe la question de l’énergie. Pour diminuer la coupe désastreuse de bois et l’importation onéreuse du pétrole et du gaz, il faut recourir aux énergies non conventionnelles de substitution : soleil, vent, biomasse etc., ressources naturelles qui ne demandent qu’à être utilisées. Il faudra ici mettre à profit les expériences et les travaux réalisés sur l’énergie solaire et l’énergie éolienne en vue d’une adaptation plus systématique aux besoins et aux possibilités du consommateur haïtien car ce sont, pour nous les énergies d’avenir. Leur mise au point, au double point de vue technique et financière, en vue d’une consommation de masse est capitale pour notre futur collectif.
S’agissant du problème technique, le RDNP développera toute une panoplie de mesures d’intervention ou d’incitation pour moderniser les conditions de la production agricole sans verser dans la monoculture, la spécialisation à outrance et la mécanisation poussée du modèle agricole développé. La modernisation d’un outillage (houe, serpette, machette) resté médiéval fera passer le paysan haïtien de l’age de la houe à celui de la charrue. On sait que seul Christophe, dans le Nord, avait ce souci et avait demandé à ses amis Wilberforce et Clarkson l’envoi de 2 charrues pour les expérimenter sur les terres de la plaine du Nord. Une dose complémentaire de progrès technique peut même donner au petit agriculteur haïtien accès à la petite mécanisation avec les motoculteurs individuels. Cette modernisation inclura la mise a sa portée des intrants (engrais, semences sélectionnées), d’un système simple et sur de crédit peu coûteux organisé en un réseau puissant et serré selon la recommandation formulée par Mazoyer, de méthodes culturales modernes et d’un encadrement technique qui maintiendront l’agronome et l’agent agricole aux champs. Ces mesures seront complétées par une organisation plus moderne et plus efficace du stockage des produits agricoles, et du contrôle de qualité de ceux-ci, et par une politique des prix et une politique fiscale libérant la production, incitant celle-ci et dynamisant sa commercialisation avec un plus grand profit pour le producteur.
S’agissant du problème institutionnel, le gouvernement RDNP réalisera la réforme tant demandée du MARNDR pour le rendre plus opérationnel et en faire l’instrument d’une véritable politique de l’état, organisera une coordination plus soutenue entre les ONG, les institutions étatiques et/ou para-étatiques les instances d coopération des pays donneurs d’aide et le MARNDR placé au poste de commande pour assurer la cohérence des programmes, en compatibilité/complémentarité des projets et l’unité de la politique agricole de la nation. A cet égard, la « Maison du Peuple », fonctionnant en étroite liaison avec les CASECS nouvellement créés, assurera, au niveau local, la jonction dans les relations inter institutionnelles, et l’Institut de la Réforme Agraire créé par la Constitution de 1987, y organisera ses campagnes de motivation, de persuasion et d’assistance pour un mode de transfert de technologie dans lequel intervienne d’abord l’utilisateur, et pour lequel la décision est prise en commun et la gestion est participative, pour répondre à une avancée de la science du comportement. L’organisation moderne du développement rural rend indispensable que les administrateurs responsables des agences pour le changement et les agents de vulgarisation chargés de représenter ces agences dans leur mission auprès des petits exploitants d’un milieu rural pratiquant la culture de subsistance changent radicalement leur comportement en matière de gestion.
S’agissant du problème de la production agricole, il y a, on l’a vu, possibilité d’intensification de cette production en Haïti vers quatre objectifs : L’autosuffisance alimentaire, la fourniture de matières premières à l’agro-industrie, l’exportation, favorisée par la proximité, non seulement vers le plus grand marché de communication du monde, les Etats-Unis, mais aussi vers nos voisins de la Caraïbe, particulièrement de la Caraïbe anglaise, grands importateurs d’aliments, et enfin l’amélioration de la balance des paiements. On peut faire passer de 1 à 6 et même de 1 à 8 une production agricole haïtienne qui comprend des cultures vivrières traditionnelles (maïs, haricots, sorgho), mais aussi des denrées d’exportation traditionnelles (café, cacao, vétiver). Cette tension, vivres alimentaires denrées d’exportation, fait partie de la problématique haïtienne de développement des les débuts de la période nationale. Bien que la doctrine économique d’Henri Christophe dans le Nord ait mis l’accent sur la nécessité d’orienter la production vers les denrées d’exportation, le baron de Vastey, en charge de la production agricole dans le royaume du Nord insistait sur l’objectif impérieux d’autosatisfaction alimentaire. Il écrivait q’une nation devait être à même de produire sa nourriture quotidienne car importer de l’étranger les produits alimentaires de base qu’elle consomme équivaut à ne pas avoir d’indépendance réelle. Il y a donc à combiner les deux objectifs. On peut mettre l’accent sur des produits de haut revenu, porteurs de substitution d’importation si on change le style de consommation : le manioc (variété améliorée) pour le blé dans la production de la farine : sur les produits traditionnels mais de rendement plus élevé (maïs hybride, haricots ailés de Cote d’Ivoire, banane-plantain du CATIE de Costa Rica, riz à haut rendement de l’institut International de Recherche sur le Riz (IIRR) aux Philippines) ; Sur des produits agricoles à la fois fort prisés chez nous (consommation locale) et en grande de mande aux Etats-Unis : fleurs, asperges, concombres, choux-fleur, papaye, avocat, ricin. Pour matérialiser ces exemples, alors que le maïs traditionnel rapporte $19 l’ha, le maïs amélioré en rapporte $300 ; alors que la banane traditionnelle assure un profit économique de $384 l’ha, la banane améliorée en assure $1811 ; Le riz irrigué donne 3 tonnes 8 contre 0,6 tonnes du riz non irrigué. A noter que le riz a haut rendement produit plus, en moins de temps, soit 100 jours au lieu 160, ce qui libère le champ pour d’autres cultures assurant ainsi les séquences riz-maïs, riz-légumineuses. Par exemple, dans l’Artibonite, on a expérimenté la séquence riz-soja. A cela s’ajouteront la modernisation de la pêche restée jusqu’ici artisanale, la pisciculture intéressant le lac de Miragoâne, l’Etang Saumâtre et l’Artibonite, et enfin l’aquaculture moderne, autant de secteurs de production qui doivent concourir, de manière importante, à l’alimentation régulière de la nation, en complément des produits venant de l’élevage traditionnel, à moderniser, des poulets, bœufs, cabris, lapins qu’il faut intensifier.
A cet égard, l’exemple yougoslave peut inspirer chez nous, avec l’apport de la coopération française, le développement de la mytiliculture (moules), de l’ostréiculture (huîtres) et de divers autres secteurs de la conchyliculture (lambis etc.) ainsi que l’élevage des poissons.
C’est ici le lieu de soulever trois problèmes brûlants d’actualité : porc, le riz et le sucre en ouvrant brièvement leurs dossiers.
Il ne fait pas de doute que pour la reconstruction du cheptel porcin, il faut satisfaire à la demande paysanne de cochon créole auquel il est habitué, dont la nourriture ne lui coûte rien, et qui est mieux adapté aux conditions de l’environnement. Le cochon créole devra donc à nouveau servir de compte en banque du paysan haïtien. Cependant, l’introduction du « cochon grimelle » de plus haut rendement (les portées comparées des truies sont du simple au double) peut susciter des recherches pour une alimentation à base locale au lieu du son de blé produit sur place mais à partir d’une matière première importée, et servir pour des croisements susceptibles d’améliorer la race indigène. Rien ne s'oppose à son implantation sur des fermes modernes privées ou d’état ou de coopératives.
Dans le même ordre d’idée, il faut certes privilégier et donc protéger le riz national par rapport au riz de Miami et faire cesser la contrebande de ce dernier. Mais en modulant sur une certaine quantité d’importation (régulière) du riz de Miami, on peut obliger les producteurs de riz de l’Artibonite à améliorer encore leur rendement et leur qualité pour pouvoir baisser les prix et être plus compétitifs quitte à les y aider le cas échéant financièrement et techniquement. Ici encore, on peut, au nom de l’intérêt national, jouer sur les deux tableaux.
Quant au sucre, on ne peut plus fonder l’avenir économique du pays sur le sucre de canne dont la production disparaît déjà dans toutes les îles anglophones et francophones de la Caraïbe : le sucre de canne est en processus de remplacement par le HCS à base de sirop de maïs. En Martinique et en Guadeloupe, sur 13 usines sucrières existant depuis longtemps, 11 ont récemment fermé. A Trinidad, le ministre Errol Mahabir a déjà décrété le sucre de canne « a dying industry », une industrie mourante ! Il y a sur le marché mondial 25 millions de tonnes de sucre en excédent et le prix de la livre est tombé à 8 et même 6 centimes, alors que le prix de revient est au moins du triple. En tous cas, Coca Cola n’emploie plus le sucre de canne pour sucrer son produit. Il n’est pas impossible qu’un avenir comme celui de l’indigo ou du bois de Campêche attende le sucre de canne comme produit d’exportation. Si l’on veut à tout prix maintenir la culture de la canne, il faut lui trouver d’autres utilisations (sucre et alcool, matériaux pour plafonds, vitamine P, nourriture pour cochons et poulets) et l’associer à d’autres cultures intercalaires comme le soja, les petits pois qu ‘on fait pousser dans les interlignes de la canne.
Enfin s’agissant du problème social, outre l’amélioration du bien-être provoquée par une politique de revenus en faveur des paysans, la politique rurale du RDNP insistera sur l’éducation rurale, la santé de nos paysans, le logement paysan, la qualité de la vie rurale. Rien qu’en ce qui concerne la formation, trois idées-projets sont chères au RDNP pour nos campagnes : L’alphabétisation, la formation artisanale et la formation polyvalente (agriculture, santé, éducation de base, mécanique, musique, poterie, vannerie etc.) grâce au système vénézuélien ACUDE a base de disques de formation dans plusieurs domaines réunis dans un coffret portatif individuel. La Maison du Peuple pourra abriter des réunions de travail et d’initiation. En fait ce dont il s’agit, c’est enfin d’une véritable promotion de la paysannerie.